Il existe une multitude de recherches et d’articles sur l’éco-anxiété, mais est-ce qu’on parle suffisamment de l’éco-burnout, ou l’art de ne jamais en faire assez ? Ce syndrome d’épuisement dans notre course vers un monde plus durable. Malgré toute notre bonne volonté et nos efforts pour faire face à l’urgence socio-écologique, nous avons constamment la sensation de ne pas être à la hauteur.
L’éco-burnout, ou l’art de ne jamais en faire assez

Notre monde n’est pas simple. Il possède ses failles, ses faiblesses et ses injustices. Chaque jour, nous sommes nombreux à essayer de participer, à notre échelle, à sa durabilité. Les options sont nombreuses. Tellement que nous pourrions vite en avoir le tournis. Après l’éco-anxiété et la solastalgie, découvrez le syndrome de l’éco-burnout*.
Si vous avez lu notre article sur le discours anti-bullshit, vous saurez que derrière les beaux discours, ce qui nous anime particulièrement, ce sont les belles actions.
Pour commencer, admettons que pouvoir se targuer de faire les choses « bien » en 2022 n’est pas chose aisée.
Aujourd’hui, une personne qui fait les choses bien achète des fruits et légumes de saisons, locaux, au marché. Bio. Des fruits et légumes oubliés et moches exclusivement. Elle y va en marchant, avec des baskets durables aux pieds. Bien sûr, elle ne consomme ni viande, ni poisson, ni produits laitiers. Aussi, elle a installé un potager sur son balcon et elle élève des insectes, qu’elle fait griller pour l’apéro. Parce que c’est local. Quant aux vacances, elle part juste à côté, pour limiter son empreinte carbone. Évidemment elle vise le zéro déchet, même si ce n’est pas facile tous les jours.
Ce n’est pas tout.
Cette personne est militante et se bat contre l’injustice, pour la diversité, l’inclusion et la solidarité. De toute évidence, elle a un incroyable sens de la répartie, elle sait mobiliser tous ceux et celles qu’elle croise sur son chemin.
Devant tant de pression, cette semaine, j’ai poussé la porte de ma librairie préférée, à la recherche de lectures inspirantes.
À première vue, avec d’un côté des guides pour éduquer les enfants les plus heureux au monde (rien que ça), trilingues et à même de sauver la planète avant leurs 5 ans, et de l’autre des livres sur l’importance de tout faire soi-même, des cosmétiques aux produits ménagers, je me suis demandée si je n’allais pas juste me prendre un guide de voyage. Nul doute qu’à cet instant, je me suis dit que je n’étais vraiment pas responsable.
Alors j’ai avancé, puis au milieu de tout cet amas de guides ultra-culpabilisants, je suis tombée sur un livre sur le lâcher-prise. Là-dessus, j’ai réalisé que mon libraire avait un sacré sens de l’humour.
Pour finir, j’ai acheté un cahier et un stylo, en me disant qu’il valait mieux que ce soit moi qui raconte l’histoire.
Notre métier étant intimement relié au développement durable, nous sommes en constante remise en question sur nos modes de vie et de consommation, à l’agence MIEUX. De fait, trois convictions fortes nous poussent à nous dépasser chaque jour pour contribuer à l’accélération de la transition environnementale et sociale des entreprises et des marques, en faisant de la RSE un levier d’action :
- Faire mieux qu’hier, en nous positionnant dans une démarche d’amélioration continue.
- Faire avec les autres, en cherchant à inspirer chacun, avec un comportement exemplaire.
- Être mieux en soi, pour la planète, pour les gens qui nous entourent.