Réinventer l’économie vers des modèles plus durables est une des priorités de notre époque. Est-ce une utopie ?
De salarié à collabor’acteur, il n’y a qu’un pas
En tant qu’individu, il est possible de modifier nos habitudes au quoditien. Mais côté professionnel, il peut parfois être ardu voire impossible d’apporter des changements à un mécanisme global déjà bien rôdé et on peut vite se sentir dépassé par l’ampleur de la tâche. De ce constat d’impuissance, en découle naturellement un autre : si le monde doit subir une révolution, ce sont les entreprises qui donneront son impulsion car ce sont quand même un peu elles qui ont déréglé le climat, non ?
Ainsi, c’est une évidence, derrière la vision d’un président (ou d’un comex, d’un codir), ce sont les salariés qui doivent prendre en charge la transformation de l’économie. Leur curiosité et leur culture (générale, économique, écologique sociale…) font leur force. Le mot d’ordre pour devenir un collabor’acteur ?
- Soyez attentifs et intéressez-vous aux actualités RSE, scientifiques et aux innovations… En s’instruisant, on devient ainsi plus sensible aux signaux faibles et on se donne toutes les clés en main pour s’engager consciemment. Une Fresque, du climat par exemple, est un bon début.
- Une fois les enjeux assimilés, l’objectif est ensuite de se former pour y répondre. Les formats sont légion : formations individuelles, collectives, MOOC, podcasts ou encore Serious Game. En effet, tous les sujets ou questionnements qui attraient à la transition de l’entreprise peuvent être abordés.
- Afin qu’une idée soit universellement adoptée, il faut convertir 10 % d’un groupe(1). D’où la nécessité d’inclure les acteurs du changement et de leur donner de la visibilité.
- Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Aussi, une fois le mouvement lancé, on s’octroie des temps de réflexion collectifs. On pense donc aux séminaires ou hackathons internes mais également à solliciter l’avis de toutes les parties prenantes.
- Une fois que le meilleur a été tiré des ateliers collectifs, les projets sont ensuite priorisés. Les plus pertinents dans le développement de la transition environnementale et sociale de l’entreprise seront financés.
- Désormais, l’entreprise finance les projets à travers un fonds de dotation via un pourcentage du chiffre d‘affaires de l’entreprise ou une taxonomie interne (malus/bonus) qui encourage les moins bons projets à prendre exemple sur les meilleurs.
- Par la suite vient une étape indispensable, la phase de test du produit. L’expérience en magasin permet en effet d’appréhender la réaction des clients avant de massifier le projet.
- Enfin, ce qu’on observe, c’est que toutes les entreprises qui s’engagent dans la transition créent du lien avec les consommateurs ainsi que leurs parties prenantes et voient leur image devenir plus responsable et plus positive. Ainsi, une entreprise engagée dans une transformation RSE a un gain de performance de 13 %. Votre éco-socio-innovation va aussi intéresser la DAF.
Ainsi, de nombreuses entreprises ont déjà choisi de transformer leur business model vers une économie plus vertueuse. À l’agence MIEUX, nous les accompagnons dans cette accélération vers un nouveau modèle d’affaires.