Concilier vie professionnelle et vie familiale est devenue une préoccupation majeure pour les salariés. La crise sanitaire et le télétravail ont accéléré la réflexion des entreprises : comment accompagner les parents dans leur équilibre de vie ? Il était temps.
Parentalité au travail: comment faire bouger les lignes ?
Tous les parents seront d’accord pour le dire : la parentalité nous amène à repousser nos limites et à développer (parfois malgré nous) pléthore de compétences.
Il y a l’efficacité, bien sûr : nous apprenons à prioriser, à gérer notre temps (précieux), notre patience (une pensée pour les visios durant le confinement) et nos émotions. Les parents apprennent également la clef de la communication non-violente, l’importance de partager une vision, comment accompagner plutôt qu’imposer, faire preuve d’empathie en toutes circonstances. Ils apprennent aussi chaque jour un peu plus à jongler, à co-créer avec des gommettes de couleurs, à innover dans l’urgence, à faire preuve de créativité et à réinventer le monde, quand il le faut. Les parents parviennent à trouver de l’énergie même lorsqu’ils sont à bout de souffle.
Et il faut l’avouer, ces capacités sont bien utiles quand il s’agit de gérer une équipe en burn-out ou d’assurer un rendu pour hier.
Nous avons réuni quelques pratiques organisationnelles à envoyer à votre patron pendant la sieste du petit. Parce que si l’égalité est très souvent la voie de simplicité, elle n’a parfois rien d’équitable. Alors oui, on peut bien assumer quelques avantages reconnus et accordés aux parents. Et c’est la moindre des choses, après tout ce qu’ils apportent chaque jour à leur vie professionnelle.
- Considérer la parentalité comme une compétence. Les confinements l’ont prouvé : la parentalité impose une immense patience et une organisation hors pair. Sans oublier la capacité de négociation. Et la diplomatie. La liste est longue.
- Faire preuve de souplesse dans les horaires : éviter les réunions avant 9h et après 18h. Vous changerez des vies !
- Favoriser le télétravail, pour permettre d’aller chercher un enfant trop jeune pour rentrer seul, mais capable d’être autonome une fois à la maison.
- Offrir la possibilité d’une semaine de travail condensée sur 4 jours. Compter les tâches réalisées plutôt que les heures de travail.
- Permettre la déconnexion absolue en dehors des heures de travail. Pensez qu’en sortant du bureau, le salarié parent commence sa deuxième journée…
- Ouvrir une crèche inter-entreprise dédiée aux enfants des salariées. Avec un accueil des enfants des salariés âgés de 4 à 10 ans tous les mercredis et pendant les vacances scolaires.
- Proposer des CESU pour couvrir les frais de garde d’enfants.
- Mettre en place une salle de repos au bureau pour favoriser les micro-siestes réparatrices pour les jeunes parents, ainsi que la possibilité de tirer son lait.
Nos pays voisins ne manquent pas de ressources. En Nouvelle-Zélande, par exemple, un congé fausse couche a été mis en place. Il permet d’atténuer le tabou autour du sujet et reconnaît de ce fait le temps de deuil pour les parents. Aux Pays-Bas, la garde d’enfants 10h par jour, 5 jours par semaine, est quant à elle gratuite. En Espagne, il y a la merveilleuse sieste du midi… même au bureau. Et au Danemark, le team-building se fait en famille. Des ateliers, journées et week-ends sont fréquemment organisés pour les employés et leur famille. De quoi inspirer notre vision de la parentalité au travail !
L’agence a prolongé d’un mois la durée légale du congé maternité et paternité, et propose de surcroît un berceau dans une crèche privée d’entreprise. Aussi, elle facilite le télétravail non seulement sur Paris, mais également en province, ce qui offre une grande flexibilité pour les parents. Certains d’entre nous ont ainsi pu rejoindre l’équipe sans avoir à bousculer leur vie de famille. Par ailleurs ni Slack ni email entre 20h et 8h, ni le week-end. On dé-branche! Et vous nous connaissez, nous sommes convaincus que nous pouvons toujours faire mieux, c’est pourquoi nous sommes toujours à l’affût de nouvelles idées pour nous dépasser.