Alors que le mois des fiertés s’achève, vous avez sûrement vu plusieurs logos d’entreprises se parer des couleurs de l’arc-en-ciel, affichant leur soutien à la communauté LGBTQIA+. Difficile toutefois de faire la distinction entre une démarche sincère et une opération de communication vide d’actions…
Mois des fiertés : qu’est-ce que le rainbow-washing et comment l’éviter ?

On vous donne quelques conseils pour éviter le bad buzz du rainbow-washing.
Vous êtes déjà familier avec le greenwashing, le socialwashing et le pinkwashing, mais connaissez-vous le rainbow-washing ? Il vise les entreprises qui s’approprient le drapeau arc-en-ciel de la communauté LGBTQIA+ à des fins économiques et sans stratégie d’engagement réelle vis-à-vis de l’inclusion de cette communauté en interne.
En tant que consommateur, vous avez sûrement croisé l’un de ces exemples :
- Des logos de marques aux couleurs de l’arc-en-ciel sur les réseaux sociaux,
- Des produits en édition limitée « Mois des fiertés »,
- Des salariés LGBTQIA+ mis en avant sur des supports de communication,
- Des créateurs de contenus LGBTQIA+ engagés pour le mois des fiertés, pour faire la promotion d’un produit.
Pour engager une démarche environnementale, l’entreprise va commencer par réaliser son bilan carbone. Pour plus de femmes au COMEX, la direction des ressources humaines et les partenaires sociaux peuvent constituer un vivier de talents. Et pour élargir sa politique diversité et inclusion à la communauté LGBTQIA+, quelles actions déployer ?
Quelques pistes :
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Développer un environnement de travail sûr
Pourquoi ne pas profiter du mois des fiertés pour organiser des événements en interne ? Projections de documentaires, formations à la non-discrimination et à la lutte contre les stéréotypes… Ces temps d’échanges cultivent une dynamique d’équipe forte et participent à la création d’un environnement inclusif.
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Eviter de faire reposer le mois des fiertés sur une seule personne ou un petit groupe
Certains collaborateurs souhaitent rester discrets sur leur identité et / ou leur orientation de genre. N’en faites pas des ambassadeurs de la communauté LGBTQIA+ s’ils ne souhaitent pas s’incarner comme porte-parole. Au contraire, si ces collaborateurs souhaitent être intégrés dans certaines décisions stratégiques de l’entreprise, ou souhaitent créer une communauté d’alliés, faites-leur une place.
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Engager des micro-actions qui font la différence
Vous pouvez commencer par inviter les collaborateurs à intégrer leurs pronoms dans leur signature de mail ou sur leurs réseaux sociaux professionnels. Cela participe à rendre à l’aise les personnes ayant diverses identités de genre.
La communication responsable, c’est aussi une communication plus représentative de la diversité : optez pour des banques d’images alternatives si vous souhaitez sortir des photos hétéronormées. Et lorsque vous avez un doute ou que vous craignez que votre message soit perçu comme du rainbow-washing, n’hésitez pas à contacter une association LGBTQIA+ (La FÉDÉRATION LGBTI+ ou Le Centre LGBTQI+, qui peuvent également vous orienter vers des antennes régionales), car c’est finalement en demandant leur avis aux personnes concernées que vous obtiendrez les retours les plus constructifs !
Chez MIEUX, nous faisons en sorte d’accueillir et de célébrer les singularités de chaque collaborateur, dans un environnement de travail bienveillant et à l’écoute. Et comme notre philosophie repose sur l’amélioration continue de nos comportements mais également de nos pratiques, nous n’allons pas attendre le prochain mois des fiertés pour réfléchir à ce sujet. Dans le cadre d’une charte d’éco-socio-conception, nous veillerons de plus en plus à ce que nos supports s’éloignent des stéréotypes de genre. Pour le drapeau arc-en-ciel, on verra plus tard !