Avec des usages qui ne cessent d’augmenter, d’ici 2025, le numérique pourrait représenter 8% des émissions de gaz à effet de serre. Nous avons réuni 4 chiffres qui vont vous donner envie de tout déconnecter! Et peut-être même de revenir au Tamagotchi et au vidéo-club.
4 chiffres qui font réfléchir sur notre empreinte numérique

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Déchets électroniques et électriques : 4 500 tours Eiffel
Chaque année dans le monde, nous produisons l’équivalent de 4 500 fois le poids de la Tour Eiffel en déchets électroniques et électriques. Comment faire descendre l’aiguille sur la balance ? Recycler nos appareils ? Oui mais…
En France, moins de 20% des appareils électroniques et électriques sont réellement collectés et recyclés. En effet, la filière est très coûteuse et complexe, du fait des nombreux composants existants (plastiques, verre, métaux rares, substances toxiques…). Une autre alternative : offrir une seconde vie à nos appareils. Troc, don à une association, revente ou dépôt auprès d’une entreprise de reconditionnement… Les solutions sont nombreuses !
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7,8 milliards d’humains VS 11,7 milliards d’objets connectés en 2020
Montres connectées, enceintes Bluetooth, tensiomètres, les objets connectés se multiplient dans tous les secteurs et viennent faciliter notre quotidien. Cette croissance est telle que fin 2020, on comptait 11,7 milliards d’objets connectés. Soit plus d’objets connectés que d’humains. Et en conséquence, un coût environnemental qui grimpe. Pourquoi ?
Comme tous les appareils électroniques, les objets connectés nécessitent beaucoup de ressources pour être conçus : minage des matières premières en Afrique, assemblage en Asie, commercialisation sur tous les continents… ça en fait des kilomètres et des litres de carburants !
L’usage est aussi un poste d’émissions considérable. Un objet connecté crée et enregistre de nombreuses données, stockées dans des datas centers qui requièrent beaucoup d’énergie et d’eau pour fonctionner.
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Bingewatcher : 61% du trafic internet mondial
Aujourd’hui, le streaming représente 61% du trafic Internet mondial. C’est non seulement le service en ligne le plus utilisé mais également celui qui demande le plus de ressources.
Les vidéos en ligne sont stockées dans des datas centers, qui représentent 1% de notre empreinte environnementale globale. La plateforme Netflix représente à elle seule environ 15% de l’ensemble du trafic.
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1h30 de visio = 8 kilomètres en voiture
Depuis le premier confinement et le développement massif du télétravail, les outils de visioconférence rythment notre quotidien, mais à quel prix pour la planète ?
Une minute de visioconférence émet 1 g de CO2 et lorsqu’elle réunit dix personnes pendant 1h30, son empreinte carbone est estimée à près d’1 kg d’équivalent CO2. Soit l’équivalent d’un trajet de huit kilomètres en voiture. À priori cela peut sembler léger. Mais si l’on cumule le nombre de visioconférences auxquelles nous participons chaque jour… le cumul devient vertigineux.